Recrutement dans l’immobilier : quelles tendances ?

Une enquête de Recrutimmo mettant en lumière le recrutement immobilier, ainsi que les attentes des candidats et des recruteurs, révèle que le profil type du candidat est celui d’une personne qui n’a pas forcément de l’expérience, mais qui connaît bien le secteur, tout en étant courtisée par les recruteurs. L’étude nous apprend également que 82 % des candidats sont titulaires au minimum d’un baccalauréat et qu’un profil sur dix justifie d’un niveau bac + 5 ou plus. Les détails de cette étude dans notre article.

Un candidat sur deux ne dispose pas d’expérience

En matière de recrutement immobilier, l’étude révèle des informations pour le moins intéressantes. Si une personne sur deux déclare être en réorientation professionnelle dans le secteur immobilier, il convient de souligner que la même proportion est rencontrée chez les personnes ne disposant pas d’expérience dans ce secteur.

L’engouement des talents pour le secteur de l’immobilier, notamment lorsqu’il s’agit des personnes en reconversion professionnelle, s’explique par le fait qu’il s’agit d’un secteur transversal qui fait appel à une multitude de compétences et de métiers. Pour réussir à décrocher un contrat dans ce secteur de choix, les candidats doivent donc faire preuve d’agilité, de polyvalence et de transversalité.

Le dynamisme de l’emploi dans le secteur immobilier se traduit par une grande attractivité des talents auprès des entreprises du secteur. L’enquête montre, ainsi, que près de 78 % des sondés ont été contactés par un recruteur au cours des six derniers mois. Les profils concernés sont en grande majorité (90 %) titulaires d’un Bac et leur âge oscille entre 25 et 35 ans. La plupart de ces candidats possèdent un profil LinkedIn, dont notamment les profils titulaires d’un Bac + 5. Ils sont également nombreux à utiliser régulièrement les sites d’annonces sur internet pour dénicher des postes à pourvoir.

L’enquête décortique également le processus d’entretien

Recrutimmo révèle, dans son enquête, que 46 % des candidats effectuent des recherches sur les recruteurs potentiels, tandis qu’un candidat sur trois (29 %) déclare mener une veille sur l’actualité du marché de l’entreprise ciblée. Arrivés à l’étape de l’entretien, 17 % des candidats donnent libre cours à leur spontanéité, en se présentant sans se préparer. C’est le cas notamment des profils âgés de 35 ans et plus.

Sans surprise, les candidats sont principalement motivés par la rémunération, les perspectives d’évolutions et l’ambiance sur leur lieu de travail. En effet, une rémunération attractive se présente comme le levier premier qui inciterait un profil à accepter une nouvelle proposition d’emploi, suivie par les perspectives d’évolutions rapides.

La rémunération arrive également en tête des priorités des candidats sur le volet de la vie professionnelle, précédant l’ambiance sur le lieu de travail. Force est de constater que la reconnaissance manifestée par le manager constitue un élément important pour les profils les plus jeunes, tandis qu’elle est reléguée au 2e plan par les candidats seniors.

Pour les candidats interrogés, les trois principaux métiers sont respectivement la gestion immobilière (58 %), la transaction immobilière (52 %) et la promotion immobilière (21 %).

Les soft skills demeurent peu connus par les candidats 

Si les soft skills, ou compétences comportementales, sont de plus en plus recherchés par les recruteurs, il n’en reste pas moins que cette notion reste méconnue auprès des candidats. En effet, l’enquête démontre que 56 % d’entre eux affirment l’ignorer complètement, tout en reconnaissant leur importance pour les entreprises. Les soft skills sont plus connus auprès des 25-35 ans et les Bac + 5, ce qui n’est pas le cas des profils âgés de plus de 55 ans.

Pour les candidats, les 3 compétences comportementales indispensables pour faire carrière dans l’immobilier sont la capacité d’adaptation, le sens du relationnel et la productivité.

Pour leur part, les candidats de plus de 55 ans considèrent que le curriculum vitae continue de jouer un rôle décisif et d’être plus important que des qualités telles que le savoir-être et le contact humain au moment de l’entretien.

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